INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES ET ACTUALITÉS DE LA MAÇONNERIE ANGLAISE

1997

Masonic Square (décembre 1996)

La loge Chevalier Ramsay n°4 (Grande Loge Régulière de Belgique) utilise le réseau Internet pour recruter de nouveaux membres (p.232). Si, pour le moment, on constate que le forum maçonnique garde une certaine tenue n’y a-t-il pas là, à terme, des risques de dérive ?

Deux cassettes vidéo sont proposées au grand public : l’une, « Grand Lodge, The Ultimate Tour », présente les locaux de la Grande Loge Unie d’Angleterre avec son musée et sa bibliothèque, et l’autre, « Initiation », retrace l’initiation d’Elias Ashmole, à l’occasion du 350e anniversaire de cette réception, dans une Angleterre ravagée par la guerre civile.

Robert Burns, The Freemason, édité par John Weir

Publié chez Lewis pour le bicentenaire de la naissance du poète, ce livre rassemble divers articles écrits par des chercheurs francs-maçons. Ceci n’est pas courant. En effet, le plus célèbre des frères écossais, qui a été traduit en 18 langues et à qui on a consacré près de 4000 ouvrages, n’avait fait l’objet d’aucune étude concernant sa carrière maçonnique jusqu’à ce jour. Ce livre nous donne aussi l’occasion de mieux connaître la franc-maçonnerie écossaise de cette époque. Malheureusement, et ce sont les inconvénients inhérents à une compilation, il y a de nombreuses répétitions d’un article à l’autre. De plus, l’ouvrage, contrairement à l’usage, n’est pas muni d’index. Il est cependant très bien illustré.

Oeuvres complètes de Rudyard Kipling en français

Le 3eme tome des Oeuvres complètes de Rudyard Kipling en français (collection La Pléiade) est paru. On pourrait faire les mêmes remarques que pour les deux premiers volumes : voir Renaissance Traditionnelle, « Kipling et la franc-maçonnerie dans la littérature récente », par Pierre Gauchet et Roger Dachez, n°84 (octobre 1990), p. 303-308 et « Analyse de livres, Rudyard Kipling, Oeuvres », par Pierre Gauchet, n°93 (janvier 1993), p.65-70.

The Square (mars 1997)

Masonic Square, sous-titré The Magazine for Freemasons Everywhere a changé de titre et est devenu, avec le numéro de mars 1997, The Square, sous-titré The INDEPENDANT Magazine for Freemasons.

Voilà plusieurs années que nous suivons l’évolution de cette revue. Nous avons remarqué, en son temps, que cet organe officieux (et « politiquement correct ») de la Grande Loge Unie d’Angleterre commençait à ouvrir ses colonnes aux propos iconoclastes de Pat Streams. Ce changement de titre signifie probablement que la revue entend se démarquer un peu plus encore de la G.L.U.A. Elle se veut « indépendante » et on remarque que les articles « contestataires » se multiplient et concernent les usages fondamentaux et quotidiens de la maçonnerie anglaise.

Nous constatons aussi que, peu à peu, le système maçonnique anglais se fissure, qu’il s’agisse du système de la régularité ou des pratiques et usages, et que, à la politique du « no comment, never explain, never complain » (pas de commentaire, on n’explique pas et on ne se plaint pas), la G.L.U.A a substitué celle des commentaires et des explications dans tous les domaines. Ceci n’empêche pas que les francs-maçons anglais se plaignent de plus en plus.

Le n° de mars publie une mise au point de Michael Segall (p. 12 et 13) au sujet de la loge Le Havre de Grâce n°4 de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les Colonies. A cette occasion, l’auteur rappelle les circonstances pour le moins « irrégulières » (conformément au sens donné à ce terme en 1929 par la G. L. U. A.) de la fondation de cette Grande Loge qui prendra le nom de Grande Loge Nationale Française en 1948. Il ajoute que, selon lui, les obédiences ou fédérations françaises dites « irrégulières » mais, en réalité, régulières dans leur pratique sont la Grande Loge de France, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra et la Loge Nationale Française.

Dans son habituelle chronique intitulée Point of View (p. 22 et 23), Pat Streams se penche sur le problème de l’accueil des visiteurs dans les loges et sur celui de l’âge des frères. On refuse, en effet, des offices aux frères qui ont dépassé l’âge de 80 ans. Ce problème de l’âge revient d’ailleurs de manière récurrente. En général, les frères dénoncent ce système maçonnique (qui fonctionne à l’ancienneté) comme un système absurde car, d’une part ce système privilégie les anciens au détriment peut-être de frères plus jeunes mais plus impliqués dans la vie maçonnique et d’autre part, les frères âgés de plus de 75 ou 80 ans, selon les cas, sont privés de toutes charges maçonniques importantes. Résultat : tout le monde est mécontent. Le numéro de juin revient sur ce problème avec deux articles, celui de Pat Streams (p. 84-86) et celui de Lionel A. Taylor (p. 86-88), Age and Honours, The Need for Change, c’est à dire le besoin de changement, ce qui semble bien être le leitmotiv de la maçonnerie anglaise d’aujourd’hui.

Ralph Wheeler publie un article intitulé One Island - Two Systems (p. 24 à 28), qui a trait aux maçonneries anglaises et écossaises et à leurs différents rituels et usages. Au cours de cet article, l’auteur affirme ce que l’on savait déjà, à savoir que la G. L. U. A. regroupe 350 000 membres, mais il ajoute que ces frères payent 650 000 cotisations, ce qui signifie qu’ils appartiennent à plusieurs loges. Ceci semble assez fréquent outre-Manche.

Un autre article (p. 33) donne une photographie couleur des deux principaux dignitaires du Holy Royal Arch Knight Templar Priets, le Très Illustre Grand High Priest, John Owen Place et le Très Eminent Deputy Grand High Priest, James William Turner. Ils portent évidemment leur manteau et la fameuse mitre de l’Ordre.

Page 39, on donne un bref compte-rendu de la London Grand Rank Association en présence du marquis de Northampton, un des grands maîtres adjoints. Il s’agit d’améliorer et de coordonner l’activité des loges londonniennes. Pour ce faire, on annonce la création d’une vingtaine de groupes de 80 loges placés chacun sous l’autorité de Grands Officiers de la G.L.U.A.

Le n° de juin nous offre un article révélateur de la mentalité britannique, A Factitious and Foolish Ceremony (p. 74-76), à propos d’une cérémonie de baptême maçonnique. L’auteur illustre son article d’une gravure extraite de l’Histoire Pittoresque de la Franc-Maçonnerie de Clavel publiée en 1844 (Clavel, lui-même, s’était inspiré de sources antérieures). Il faut observer ici l’amalgame qu’établit Reg Cooley entre cette cérémonie, qui n’a de maçonnique que le nom, et les grades chevaleresques. Dans cette optique, la plupart des hauts grades français (sinon tous) sont considérés comme étant issus de la même veine factice et un peu simpliste que cette « sotte » cérémonie. Il est bien évident, qu’ici, l’auteur ne fait guère de différence entre une cérémonie maçonnique et un grade maçonnique. Il est vrai que dans le monde maçonnique anglo-saxon on ne connaît pratiquement pas ce genre de cérémonies.

Allan Trotter nous propose un article intitulé From the Ridiculous To the Sublime (p.78-80). L’auteur s’interroge sur les relations entre la maçonnerie des 3 grades et l’Arc Royal. Il pose cette première question : si l’Arc royal est considéré comme un simple complément au grade de Maître, pourquoi possède-t-il toutes les caractéristiques d’un grade à part entière (pas, mots, signes, décors, patentes et organisation administrative) ? Un peu plus loin, Allan Trotter propose une curieuse réorganisation des grades selon des critères purement historiques et chronologiques auxquels se réfèrent les légendes des dits grades. Cela donne l’échelle suivante : 1. Entered Apprentice 2. Fellowcraft (Compagnon du Métier) 3. Mark Master Mason 4. Select Master 5. Royal Master 6. Master Mason 7. Most Excellent Master 8. Super Excellent Master 9. Red Cross of Babylon (la Croix rouge de Babylone) 10. Excellent Master 11. Royal Arch Mason.

Cette reconstitution, plutôt laborieuse (à l’image des travaux d’Hercule !), est symptomatique d’une certaine confusion. Avec beaucoup de bonne foi et de bonne volonté, Allan Trotter mélange allègrement des systèmes maçonniques de provenances et d’époques différentes, comme s’ils avaient existé de « temps immémorial » et de toute éternité et qu’il suffisait de les remettre dans « l’ordre » pour retrouver la pureté des origines ! Ceci témoigne, en réalité, d’une profonde méconnaissance des sources historiques et traditionnelles de la maçonnerie anglaise. Nous signalons d’ailleurs, à l’auteur de cet article, et pour ajouter à ce salmigondis, qu’il a oublié de nombreux autres grades mais que, malheureusement pour lui, il en faut un peu plus pour constituer un système maçonnique cohérent. Il existe des systèmes de hauts grades qui, eux, sont cohérents. Les mélanger ne contribue pas à les rendre plus compréhensibles et ajoute sûrement à la confusion.

Franc-Maçonnerie, Avenir d’une tradition

Ce catalogue de l’exposition maçonnique de Tours (au musée des Beaux-Arts) contient de nombreux articles et reproductions. L’exposition porte sur la maçonnerie continentale (les pièces exposées proviennent de différents pays) mais, comme les origines de la maçonnerie sont britanniques, on peut voir les principales sources textuelles de la maçonnerie anglaise. Le manuscrit Regius, écrit vers 1389 (12,5cm x 10 cm) et le manuscrit Cooke, écrit vers 1410 (13,3cm x 8,6cm) sont les deux manuscrits les plus anciens connus de la tradition des Anciens devoirs; il existe, par ailleurs, environ 130 versions actuellement répertoriées. Conservés à la British Library, ces textes sont très rarement exposés; ils ont plus de six siècles d’existence et ne peuvent laisser insensibles ceux qui aiment la tradition maçonnique. Ces manuscrits sont dans un remarquable état de fraîcheur, notamment le Regius. Il n’est pas impossible que ce manuscrit n’ait jamais servi avant sa découverte au XIXe siècle. De nombreux philologues ont en effet démontré que, contrairement au Cooke, il n’existe aucun texte qui soit issu du Regius. On peut voir également un exemplaire original des Constitutions de 1723, ce qui est plutôt rare, et une édition des Constitutions de 1756, celle de John Entick.

La Lettre du Cercle Renaissance Traditionnelle (n°1, Printemps-Eté 1997)

La Lettre annonce le IIème Colloque (11 octobre 1997) du Cercle Renaissance Traditionnelle placé sous la présidence d’honneur du Professeur Antoine Faivre et dont le thème sera : Les Hauts-Grades maçonniques aux XVIIIème et XIXème siècles : Sources et Histoire. Parmi les exposés, on notera ceux qui concernent plus particulièrement la tradition anglo-saxonne : L’Arc Royal et le problème des Hauts-Grades en Grande-Bretagne par Michel L. Brodsky, Prestonian Lecturer 1994, Quatuor Coronati Lodge 2076, Londres et The High Degrees in the United States : 1730-1830 (Les Hauts-Grades aux Etats-Unis de 1730 à 1830) par Brent Morris de la Scottish Rite Research Society, Etats-Unis. Ce dernier thème est très mal connu en Europe

Le don du roi

Ce film américain de Michael Hoffmann (qui ne parle pas de maçonnerie) raconte l’histoire d’un médecin sous le règne de Charles II (1630-1685). Celui-ci fut troublé par de grandes catastrophes : la peste, l’incendie de Londres, etc., mais c’est également à cette période que fut promulguée la loi d’Habeas Corpus (1679) et fondée la Société royale de Londres (1660) qui n’est pas sans rapport avec la naissance de la maçonnerie spéculative obédientielle. Le film, bien servi par les acteurs, est agrémenté de très beaux décors.

Freemasonry Today

Une nouvelle revue Freemasonry Today a paru durant l’été 1997. Cette revue de 32 pages, grand format, en couleurs et parsemée de nombreuses publicités, est destinée au grand public.

Quel est son statut ?

Dans l’éditorial, il est dit que cette cette revue est « indépendante ». Plus loin, on écrit que « les vues exprimées dans Freemasonry Today ne représentent pas nécessairement celles de la Grand Loge Unie d’Angleterre ». Cependant, on remarque la présence d’un dignitaire de la G.L.U.A. dans le conseil éditorial, John Hamill, Grand Bibliothécaire et Conservateur du musée (bientôt Grand Secrétaire) et Passé Maître de la Loge de recherche des Ars Quatuor Coronatorum. Pouvons-nous en déduire que cette revue est, au moins, la voix officieuse de la G.L.U.A. ? Faut-il voir, dans cette nouvelle parution, une réaction au changement de cap de la revue The Square, comme nous le signalions récemment ?

Ce numéro nous gratifie d’un article de John Hamill lui-même, Perceptions and Realities (p.11). Il s’agit de son audition par une commission d’enquête parlementaire sur le rôle de la franc-maçonnerie anglaise dans la police et dans la justice.

Nous savons que, depuis plus de dix ans maintenant, la G.L.U.A. est l’objet de nombreuses critiques. Dans un article du quotidien Le Monde du 8 avril 1997, Le Parlement britannique s’attaque aux francs-maçons, on peut lire sous la signature de Patrice de Beer : « Que reprochent donc aux maçons les parlementaires et une partie de l’opinion, soutenus par des organisations de défense des droits de l’homme, l’ordre des avocats et même le Financial Times? D’avoir infiltré la police et la magistrature et d’y entretenir des structures parallèles de décision qui nuisent à un bon exercice de la justice ».

Avant d’entendre John Hamill, le 26 février 1997, la commission avait préalablement procédé à une enquête dans le milieu judiciaire et échangé une « correspondance abondante » avec la G.L.U.A. et, à la suite de cette audition, un rapport a été rédigé.

Si nous lisions seulement les conclusions, nous serions amené à penser que la commission condamne la franc-maçonnerie, mais le corps du document lui-même est beaucoup plus nuancé.

Par exemple, la commission s’intéresse au serment maçonnique et s’interroge sur la compatibilité de ce serment avec celui que prêtent les fonctionnaires de police et de justice. John Hamill a donné lecture de l’obligation d’un apprenti entré et la commission en a conclu qu’il n’y a rien de « sinistre » dans ce serment ni rien d’incompatible et de contradictoire avec le serment des fonctionnaires précités.

Par ailleurs, la commission reconnaît elle-même que, dans toute cette affaire, la G.L.U.A. est l’objet d’une « paranoïa injustifiée » et qu’elle n’a trouvé aucune preuve de corruption de la justice.

Enfin, la commission estimait que l’enregistrement des frères membres de la police et de la justice risquerait de nuire aux droits de la personne et au secret de la vie privée.

Sur ce, et d’une manière difficile à expliquer, la commission recommande, dans sa conclusion, l’obligation, pour les francs-maçons anglais, de se faire inscrire sur un registre officiel ouvert au public !

Que va devenir cette recommandation ?

Avant les élections générales du 1er mai 1997, le parti travailliste avait annoncé que, en cas de victoire, il envisagerait de mettre cette mesure en pratique. Qu’en est-il aujourd’hui?

Ce qui est certain, c’est que cette affaire montre, une fois de plus, l’image négative dont souffre la G.L.U.A. dans le grand public. John Hamill analyse cette situation : « Nous avons été notre pire ennemi. Pendant les quatre décennies qui ont suivi la guerre, nous n’avons fait aucun effort de communication avec le monde extérieur, nous sommes devenus introvertis, nous ne répondions même pas aux journalistes, permettant ainsi le développement d’une perception [de la G.L.U.A.] comme une société secrète. Et nombre de gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. ». Mais, selon lui, cette erreur a maintenant été corrigée, entre autres, par la nouvelle politique initiée par le Grand Maître, le duc de Kent, depuis 1984. Cette politique d’ouverture devrait redonner à la maçonnerie britannique son lustre d’antan, c’est-à-dire celui qu’elle avait avant-guerre.

Ainsi les attaques contre la maçonnerie britannique se diversifient. Elles fusent de toutes part, de l’Eglise d’Angleterre, du monde politique et plus généralement de la société civile. Il est vrai que c’est une certaine image de la franc-maçonnerie qui est visée (société secrète) et que cette image ne résiste guère à une étude un peu approfondie (la commission n’a pu mettre à jour aucune preuve de corruption). Toutefois, ces attaques ont forcément un impact sur la G.L.U.A. et sont «activement discutées à l’intérieur du Métier».

Que se passe-t-il dans d’autres pays ?

Notons d’abord que la maçonnerie britannique n’est plus en positon de force sur le continent européen. La puissance maçonnique dominante en Europe centrale est actuellement représentée par « les Grandes Loges Unies d’Allemagne ».

En Italie, les sociétés secrètes sont interdites, alors que la maçonnerie est tolérée. Autrefois, le régime de Mussolini avait promulgué une loi interdisant les « sociétés secrètes ». Après la chute du fascisme, et sous la pression américaine, la maçonnerie avait été rétablie sans que l’on ait abrogé la loi en question. D’ailleurs, on s’est penché récemment sur le problème de l’appartenance des magistrats à la franc-maçonnerie et le résultat n’est guère favorable à l’Ordre. On constate que l’amalgame entre « sociétés secrètes » et franc-maçonnerie est encore très fort.

En Belgique, l’antimaçonnisme est aussi présent et s’est manifesté dernièrement sous la forme de tracts, d’ailleurs curieusement rédigés en anglais. On y trouve des attaques nominatives contre des politiciens locaux qui sont accusés d’être francs-maçons. De même, on reprend le vieil argument selon lequel le fait que les réunions maçonniques ne soient pas publiques est la preuve incontestable qu’il y a quelque chose à cacher.

En Grèce, les francs-maçons sont fichés et rencontrent des difficultés lorsqu’ils souhaitent entrer dans la fonction publique.

Il semble donc que l’antimaçonnisme reprenne une certaine vigueur en Angleterre comme ailleurs et cela devrait inciter les maçons à la prudence tant dans le recrutement que dans le tuilage.

Le théâtre de la fraternité, 1896-1929, distribué par The University Press of Mississippi

Aux Etats-Unis d’Amérique, les Hauts grades sont délivrés collectivement dans un théâtre. Les candidats sont les spectateurs et la cérémonie du grade est jouée sur la scène par des acteurs professionnels (et maçons...). Ces représentations nécessitent l’emploi de décors; c’est l’objet de ce livre. On voit de très belles mises en scènes de divers grades, au début du XXe siècle, mais ceci n’a guère changé aujourd’hui. Pour s’y retrouver, l’ouvrage est doté d’un schéma montrant les deux grands systèmes rituels pratiqués aux Etats-Unis. Ainsi, on peut voir (page suivante), à droite, le «Scottish Rite» (qui correspond à ce que nous appelons les Rite Ecossais Ancien et Accepté), à partir du 4e grade, et, à gauche, le «York Rite» et ses annexes.