Un rituel opératif anglais du XVIIè siècle

Roger Dachez 1994

Les recherches de ces vingt-cinq dernières années sur les origines de la Maçonnerie spéculative aboutissent à une situation paradoxale 1.

D'une part nous sommes en présence d'une abondance de matériaux historiques, d'éléments d'informations et de réflexions comme il n'y en a jamais eu jusqu'à présent et d'autre part il n'y a toujours pas de théorie synthétique des origines de la Maçonnerie spéculative si bien qu'il n'est pas facile d'y voir clair.

Ce qui semble assuré cependant, c'est que la théorie dite de la transition qui postule un passage insensible, progressif et continu de la maçonnerie opérative à la maçonnerie spéculative n'est plus recevable et qu'il faudrait plutôt penser en termes de "rupture".

Mais comment s'est effectuée cette rupture, qui a donné naissance à autre chose qu'une simple suite de la maçonnerie opérative, c'est bien tout le débat.

Quels en sont les éléments ?

On peut définir d'une part, une maçonnerie opérative en Angleterre aux XIVè et XVè siècles et d'autre part, une maçonnerie spéculative au XVIIIè siècle mais que s'est-il passé entre les deux ?

Pour tenter de répondre à cette question il y a deux autres éléments à prendre en compte: d'abord, en Ecosse cette fois, au XVIIè siècle, il existe une Maçonnerie hybride mais opérative issue des réformes de William Schaw, ensuite au XVIIè siècle toujours mais en Angleterre, on trouve une maçonnerie qui, bien que n'étant pas opérative, ne possède pas les formes de la maçonnerie spéculative actuelle, c'est-à-dire obédientielle .

C'est à cette Maçonnerie mal connue que l'on peut rattacher le célèbre passage de l'ouvrage de Robert Plot publié en 1686 dans l' Histoire naturelle du Staffordshire que nous allons examiner de plus près. Ce texte est d'autant plus important qu'il est un des rares témoignages sur la Maçonnerie anglaise du XVIIè siècle.

Or ce qu'il décrit est fort curieux. Nous sommes effectivement en présence de quelque chose qui n'est plus de la maçonnerie opérative tout en n'étant pas non plus une maçonnerie spéculative de sorte que l'on pourrait le définir comme un autre courant fondateur, selon des modalités qu'il reste à déterminer, de la maçonnerie spéculative moderne.

Mais comment comprendre ce texte ?

Si Plot nous donne bien la description d'un certain nombre d'usages qu'il dit être ceux de la société des francs-maçons au cours du XVIIè siècle dans le Staffordshire la signification que l'on peut leur attribuer est problématique.

Pour essayer de l'appréhender, nous allons, par un bond à travers les siècles, nous référer à d'autres usages bien postérieurs mais clairement attestés dans la société britannique et, en postulant une continuité sociologique, nous remonterons le temps, de siècles en siècles, jusqu'au XVIIè siècle en espérant alors pouvoir comprendre les usages de cette époque.

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Au début du XVIIIè siècle, s'est développé en Angleterre un mouvement qui va prendre une ampleur considérable à un point tel qu'il fera l'objet au XIXè siècle de dispositions légales. Ce mouvement qui existe toujours aujourd'hui, ce sont les Friendly Societies .

Les Friendly Societies , dont l'équivalent n'existe pas en France, sont des sociétés d'assurance mutuelle. Selon des critères géographiques, professionnels ou purement fantaisistes, des personnes se rassemblent pour un but extrêmement sérieux, celui de couvrir, par le biais de cotisations, les risques d'accident, de maladie, de pertes de revenus etc. qui pourraient arriver à l'un de ses membres. Si ce but d'entraide mutuelle est tout à fait classique et nous rapproche de ce que nous connaissons ici, les Friendly Societies ont des particularités qu'il convient de signaler.

Et d'abord leurs noms: le sujet de sa Gracieuse Majesté qui veut adhérer à une Friendly Society peut s'adresser à The Ancient Order of Druids (l'ordre ancien des druides) ou à The Ancient Order of Foresters (l'ordre ancien des forestiers) ou à The Antediluvian Order of Buffaloes (l'ordre antédiluvien des buffles) ou encore The Ancient Order of Free-Gardeners (l'ordre des francs-jardiniers) etc.

Deuxième particularité: ces sociétés ont une très grande ancienneté. Beaucoup ont été fondées à la fin du XVIIIè siècle et, fait remarquable, elles sont toutes ritualisées. Pour en être membre, il ne suffit pas de faire un chèque, il faut aussi recevoir une initiation, une cérémonie de réception. Les réunions de ces sociétés se font dans des collèges ou des loges, il y a des officiers, des gardes, des tuileurs, des diacres, des assistants, une disposition symbolique des lieux, des tableaux de loges, un vocabulaire spécifique. Le président de chacune de ces Friendly Societies s'appelle, le "conducteur" ou le "recteur", le secrétaire, l' "archiviste" ou le "chancelier" etc.

Aujourd'hui, bien sûr, ces sociétés ont évolué. Elles ont diminué d'importance et le caractère rituel s'est amoindri. Par exemple, une des plus importantes Friendly Society, The Ancient Order of Foresters , a rendu l'initiation facultative en 1913, si bien que l'on peut y adhérer comme à une simple société d'assurance mutuelle. Il reste cependant que ses membres les plus actifs continuent à se réunir régulièrement dans des loges de Foresters .

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Cet aspect rituel nous intéresse d'autant plus que nous disposons de textes. Bien qu'on ne puisse absolument pas les considérer comme des documents originaux, la plupart d'entre eux, rédigés au début du XIXè siècle, ont subi une très grande influence de la franc-maçonnerie 2, ils témoignent malgré tout de la permanence de certains usages. Il nous montre, en effet, des Friendly Societies , dont certaines ont disparu aujourd'hui, strictement liées à un métier.

Voici par exemple, vers 1850, la cérémonie d'entrée, The Initiatory ceremony, dans The United Society of Boiler Makers and Iron and Steel Ship Builders , une société qui rassemble des personnes liées au métier de la chaudronnerie industrielle, fabriquant des charpentes métalliques pour les navires. On commence par donner lecture au candidat d'un discours dans lequel on l'informe qu'il va entrer dans une société respectable dont il partagera les devoirs et les privilèges et qu'un lien fraternel d'assistance mutuelle va l'unir à tous ses membres. On lui pose ensuite quelques questions relatives à son nom, son âge, son métier et s'il accepte de se conformer aux lois et règlements de la société, à commencer par recevoir l'initiation. Celle-ci consiste essentiellement à prêter une obligation par laquelle il s'engage à ne pas révéler ce qui se passera dans les réunions de la société et à accepter toute mission ou tâche qu'on lui confiera, le tout se concluant naturellement par Et que Dieu me soit en aide . La cérémonie se termine par une adresse au nouveau reçu par laquelle on lui enseigne que les vertus fondamentales de la société sont la Foi, l'Espérance et la Charité.

On peut étudier un autre exemple, dans les années 1830, avec The Operative Stone Masons Society , société regroupant des gens qui travaillent dans le bâtiment. Il y a également une cérémonie d'initiation qui commence par une prière au caractère chrétien très affirmé (on se souviendra qu'à la même époque, la G.L.U.A. avait procédé à une large déchristianisation de ses rituels). Le "président", c'est ainsi qu'il se nomme, pose ensuite des questions au candidat et lui lit un discours en vers par lequel il s'assure, dans un dialogue complexe avec divers officiers, que celui-ci possède bien les qualités requises et notamment une bonne valeur morale pour appartenir à la société. Le candidat prête enfin une obligation qu'il conclut par le traditionnel appel à l'aide de Dieu.

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Si nous remontons encore une étape dans le temps, nous constatons qu'il existe quelque chose de semblable au XVIIIè siècle et qui entretient des liens étroits avec la franc-maçonnerie. En effet, on a retrouvé au début de ce siècle les archives d'une société qui a existé de 1737 à la fin des années 1740 qui s'appelait The Friendly Society of Free and Accepted Masons . Cette société était une Friendly Society comme les autres mais avec cette particularité de ne rassembler, ainsi que le stipulaient les statuts, que des francs-maçons. Cette société se réunissait à l'auberge "du cygne", rue nouvelle à Covent Garden et dès 1741, elle est absorbée par une loge dont tous les Frères étaient membres de la Friendly Society. Celle-ci va continuer de fonctionner comme une sorte de cercle intérieur de la Loge At the swan , à l'enseigne du cygne, n°163, pendant une quinzaine d'années.

Or les Frères qui composent cette Friendly Society sont principalement des artisans: tailleur, fabricant d'instrument de mathématiques, sculpteur d'ivoire, joaillier, lapidaire, chausseur, perruquier, charpentier, imprimeur, pâtissier, fabricant de cuillère, entrepreneur, fabricant de soierie, marchand de vin, apothicaire, fabricant de montre etc. On remarque qu'il n'y a pas un seul maçon de métier ni de grands bourgeois, de financiers ou d'aristocrates.

Ainsi, en 1737, nous sommes en présence d'une Friendly Society , à l'origine indépendante d'une loge, recrutant essentiellement des artisans de tous métiers dont le but est de s'entraider et de se secourir en cas de besoin, et qui est absorbée par une authentique loge maçonnique inscrite au rôle de la Première Grande Loge. Il y a donc ici plus qu'une continuité entre une Friendly Society et une loge mais une quasi identification.

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Muni de toutes ces observations, nous pouvons relire le texte fameux de Robert Plot. Il écrit qu'il y a une coutume qui est particulièrement suivie dans le comté, (...) celle de se faire recevoir dans la société des francs-maçons et il ajoute que cette société est répandue un peu partout dans la nation. (...)

Quand quelqu'un est reçu dans cette société, ils convoquent un meeting (une réunion) (ou une loge comme on dit en quelques lieux) qui doit être formé d'au moins cinq ou six des anciens de l'Ordre. Les candidats leur offrent des gants, pour eux et pour leurs femmes, ainsi qu'un banquet selon la coutume du lieu. Cela fait, ils procèdent à la réception, qui consiste principalement en la communication de certains signes secrets, par lesquels ils se reconnaissent entre eux dans toute la nation, ce qui leur permet d'obtenir assistance partout où ils vont. Car s'il se présente un homme, même complètement inconnu, qui puisse montrer un de ces signes à un membre de la société ou, comme ils disent, à un Maçon accepté, celui-ci est obligé, en quelque lieu ou compagnie qu'il puisse être, de venir à lui aussitôt (...) pour savoir ce qu'il désire et l'assister. C'est-à-dire qu'il doit lui trouver du travail s'il en a besoin; ou, s'il ne peut pas lui en trouver, il doit lui donner de l'argent ou l'aider d'une autre manière à subsister jusqu'à ce qu'il y ait du travail (...) de crainte que la Maçonnerie ne soit déshonorée 3 .

Ce texte nous semble maintenant moins énigmatique qu'il n'y paraît, et nous dresse le portrait de ce qui a probablement existé en Angleterre au XVIIè siècle sous le nom de Masonry , à savoir, une sorte de société d'assurance mutuelle, de Friendly Society , qui regroupe des artisans (mais qui ne sont pas nécessairement des maçons de métier), des commerçants, des petits boutiquiers, qui peuvent éventuellement être amenés à se déplacer dans le pays pour raison professionnelle et qui, grâce à leur appartenance à cette société, peuvent se faire aider là où ils sont, et notamment à trouver du travail. Nous ne sommes donc pas en présence d'une Maçonnerie opérative, qui organiserait le métier de maçon, mais il ne s'agit pas non plus de Maçonnerie spéculative (il n'est pas question de philosophie ou de symbolisme). C'est simplement une société d'entraide mutuelle, anglaise, qui a une forme rituelle et qui se réfère à la société des francs-maçons.

Pour mieux brosser le tableau de ce que serait cette Maçonnerie anglaise du XVIIè siècle, on peut également relire cet unique témoignage documentaire d'une réception maçonnique à cette époque, celle du célèbre Elias Ashmole, à Warrington en 1646. L'importance de la personnalité d'Ashmole a contribué à méconnaître les autres personnes présentes à cette cérémonie, or il y avait aussi des entrepreneurs et des artisans. Dès lors, cette fameuse réunion ne pourrait-elle pas être mise en rapport avec cette Maçonnerie que décrit Robert Plot ?

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Il est peut-être possible maintenant de formuler une hypothèse quant à ce chaînon manquant entre la Maçonnerie Ecossaise des XVIè et XVIIè siècles et la maçonnerie spéculative obédientielle anglaise du XVIIIè siècle.

En Ecosse, au XVIIè siècle, les loges contrôlaient le métier de maçon, notamment les étapes de la progression d'un ouvrier, et géraient des sortes de caisses d'assurance mutuelle. Mais en même temps, les règlements des loges de Kilwinning et d'Edimbourg, par exemple, prévoyaient la possibilité de recevoir des personnes qui n'étaient pas forcément des maçons de métier. C'est justement ce qui s'est passé à Warrington. Or Warrington n'est pas loin de l'Ecosse.

Il n'est pas impossible que cette forme de Maçonnerie Ecossaise ait été implanté en Angleterre mais d'une façon incontrôlée, c'est-à-dire non rattachée, comme c'était le cas en Ecosse, à une organisation opérative et que l'on en ait conservé qu'un seul aspect: les notions d'entraide mutuelle, de bienfaisance et de secours charitable.

C'est ainsi qu'il aurait existé en Angleterre depuis probablement le premier tiers du XVIIè siècle, quelque chose qui s'appelle Masonry qui réunit des Free and Accepted Masons 4, dont la plupart ne sont pas des maçons de métier et qui a essentiellement la structure d'une organisation d'entraide mutuelle, totalement détachée du métier de maçon. Cette structure n'est donc plus opérative sans être pour autant spéculative.

Et ce serait cette Maçonnerie, qui s'est répandue dans toute la nation, que décrit Plot à la fin du XVIIè siècle.

Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Cette Maçonnerie de la fin du XVIIè siècle, cette Friendly Society avant la lettre, existe encore au début du XVIIIè siècle en Angleterre et une probable et nouvelle rencontre avec la Maçonnerie Ecossaise 5 (le père d'Anderson était un membre éminent de la loge d'Aberdeen) aurait produit un fruit nouveau répondant aux besoins nouveaux du temps, qui n'est ni la Maçonnerie Ecossaise d'origine ni la société d'entraide mutuelle du XVIIè siècle anglais, mais la Maçonnerie spéculative obédientielle moderne.

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Au terme de cette réflexion, rappelons qu'il ne s'agit que d'une hypothèse, d'une piste vers ce que pourrait être une théorie synthétique des origines de la maçonnerie spéculative, théorie qui ferait la part de toutes les influences qui se sont exercées pour aboutir à la création de cette maçonnerie spéculative obédientielle moderne au XVIIIè siècle en Angleterre. Ce qu'il faut noter pour conclure, c'est que ces recherches ne sont pas le fruit de la découverte de documents nouveaux mais d'une simple relecture de textes connus que l'on étudie dans une autre perspective, avec un nouveau regard qui permettra, un jour peut-être, de poser les bases de cette théorie synthétique.

Discussion :

Les frères s'interrogent sur l'extraordinaire mutation que connaît le personnel dirigeant de la Première Grande Loge dans ses toutes premières années.

Rappelons en les faits: en 1717 le premier Grand Maître est Antony Sayer, simple savetier. C'est ce même Antony Sayer qui quelques années plus tard demandera un secours de deux livres à la Grande Loge. Deux ans après, en 1719, il y a un premier bond sociologique: le G.M. est Jean Théophile Désaguliers, savant et conférencier parmi les plus éminents de son temps. Encore deux années et, en 1721, le G.M. est John duc de Montagu, aristocrate de haut rang et l'un des hommes les plus riches d'Angleterre. Ce saut social vertigineux, en quatre années seulement, reste en grande partie un mystère et on peut penser que les fondateurs de la Première Grande Loge, la Grande Loge de Londres et de Westminster, ne l'avaient pas prévu et qu'il s'est produit indépendamment de leurs volontés.

Remarquons simplement que la fondation de la Première Grande Loge répond sans doute à des besoins très divers de la société anglaise de cette époque. Or il semble, sans pouvoir l'affirmer définitivement puisque nous ne disposons pas d'archives, que la création de la Première Grande Loge, en 1717, répondait essentiellement à des préoccupations conviviales, philanthropiques et charitables.

A ce besoin, s'en est probablement greffé un autre que l'histoire générale de l'Angleterre explique facilement, celui de la pacification religieuse et sociale. Après bien des années de conflits religieux et politiques qui avaient ensanglanté le pays, il fallait reconstruire le tissu social pour parvenir à ce que l'Angleterre va, dans une large mesure, réaliser au XVIIIè siècle, c'est-à-dire une certaine solidarité voire une familiarité entre les diverses couches de la société.

Alors peut-être, la grande bourgeoise, l'aristocratie anglaise s'est-elle emparée, par un véritable concours de circonstances, de cette société nouvelle qui venait de se donner une certaine importance, et qui lui permettait de favoriser cette paix sociale dont on avait tant besoin. On aura remarqué que cette mainmise de la noblesse sur la Première Grande Loge s'est effectuée en deux temps. Désaguliers n'est pas un aristocrate mais un intellectuel bien en Cour. C'est le portrait type de l'homme capable d'insuffler un projet moral et philosophique dans cet organisme naissant, en même temps qu'il est un intermédiaire idéal entre le monde des artisans et celui de l'aristocratie.

Enfin, il ne faut pas oublier que cette évolution sociale concerne principalement les sphères dirigeantes de la Première Grande Loge mais que le socle social reste, lui, relativement populaire. Tous les frères ne sont pas devenus en quelques années "duc et pair du royaume". Ce sont toujours des artisans comme on l'a vu dans la Friendly Society of Free and Accepted Masons de 1737 et il est assez difficile de voir dans cette Maçonnerie-là une émanation de la Royal Society 6.

1 voir Les origines de la Maçonnerie spéculative en Grande Bretagne par Roger Dachez, in Renaissance Traditionnelle, n°77, janvier 1989, p. 1 à 45.

2 Cette contamination s'explique d'autant mieux que beaucoup de dirigeants de ces Friendly Societies étaient et sont encore des membres éminents de la G.L.U.A.

3La Franc-maçonnerie: documents fondateurs , p.240 in Cahiers de l'Herne, 1992.

4 A propos du terme Freemason rappelons ce qu'Eric Ward a montré. Dans ce problème complexe il faut distinguer philologiquement le terme de Freemason (en un mot) et celui de Free-Mason (en deux mots). Ward démontre définitivement que Freemason (en un mot) est un terme attesté au Moyen âge et désignant le Freestone Mason , tandis que le terme Free-Mason (en deux mots) apparaît au XVIIè siècle. Sa signification qui n'a rien à voir avec la légende de l'affranchissement de privilèges) est celle du maçon qui est libre. Mais libre de quoi ? De l'appartenance au métier ! Il est Free-Mason .

5 C'est en 1707 que les deux royaumes d'Angleterre et d'Ecosse sont unifiés. Il est certain que, sans lever tous les antagonismes, les communications en furent facilitées.

6 Sur toutes ces questions on lira Ritual of association and the organizations of the common people par Andy Durr in A.Q.C. , n°100, 1987.