INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES ET ACTUALITÉS DE LA MAÇONNERIE ANGLAISE

(Roger Dachez, Pierre Gauchet et Gérard Gefen, Thierry Boudignon, Marc Mirabel)

1993

Masonic square , vol 20, n°4, décembre 1992

On peut discerner, à travers deux articles, certaines innovations qui agitent la Maçonnerie anglaise d'aujourd'hui.

Le premier "Is your Lodge a sausage machine?" (pp. 213-215), "Est-ce que votre Loge est une machine à fabriquer des saucisses?", affirme qu'il faut parler de sujets "intéressants" dans les Loges , c'est à dire de problèmes sociaux contemporains, sujets d'actualité qui concernent tout le monde. Voilà qui est assez surprenant de la part de nos Frères anglais!

Le deuxième "Another Doubles defender" (pp. 232-233) est un plaidoyer pour la réception simultanée de plusieurs candidats au cours d'une même cérémonie ce qui est contraire aux us et coutumes du rite anglais qui veut que l'on ne reçoive qu'un seul candidat à la fois quelque soit le grade. Cette tendance récente est suffisamment forte pour que M.S. y consacre trois colonnes.

Ars Quatuor Coronatorum, n° 104

a) Deux articles qui ne concernent pas directement la Maçonnerie anglaise:

Alain Bernheim présente une étude sur le Mémoire justificatif du Frère De La Chaussée (1733-1818) et sur la Maçonnerie à Paris jusqu'en 1773, période très importante de l'histoire de la Maçonnerie française.

Un autre article nous propose une synthèse sur les rapports entre la Maçonnerie et l'église de Rome. C'est un problème que nos Frères anglais découvrent. Ils se sentent encore peu concernés par cette question puisqu'ils sont anglicans donc antipapistes ().

b) Un travail sur Arthur Conan Doyle (1859-1930) nous donne l'occasion de préciser les liens d'amitié qu'il entretenait avec Rudyard Kipling.

Né en 1859, Sir Arthur Conan Doyle devient médecin en 1881. En même temps (1880-1882), il commence à manifester un intérêt pour le spiritualisme et le paranormal. Il étudiera ce sujet pendant plus de trente ans avant de publier plusieurs ouvrages. Après un voyage comme médecin de bord dans la Marine au cours duquel il est profondément choqué par le spectacle de la misère humaine, il abandonne la foi catholique et s'intéresse à la question de la survie après la mort. Il adhère en 1891 à la "Royal Society for Psychical research" ainsi qu'à la Franc-Maçonnerie. Il est Maître Maçon en 1893.

A cette époque, il rencontre Kipling. Conan Doyle écrit: "Je connais beaucoup moins bien Rudyard Kipling que je ne le devrais, compte tenu de la profonde admiration que j'ai pour ses écrits et du fait que nous vivons dans le même pays (ils étaient à ce moment-là aux Etats-Unis); mais nous sommes tous deux très pris par le travail et tous deux très éloignés de notre patrie, ceci pouvant expliquer cela.

Je me rappelle très bien avec quelle passion j'ai acheté son premier livre "Simples contes des montagnes", à l'époque lointaine où j'étais dans les mers du Sud, et qu'acheter un livre pesait lourd dans ma trésorerie.

Je l'ai lu avec délices et j'ai réalisé que non seulement une force nouvelle était surgie en littérature mais aussi qu'une nouvelle manière d'écrire des histoires était apparue, très différente de mon propre attachement à une intrigue bien pesée et habilement développée...

J'ai passé deux journées merveilleuses dans le Vermont et je garde un souvenir plein de reconnaissance pour l'hospitalité de Madame Kipling.

Le poète m'a lu "M'Andrew's Hymn" (1893) qu'il venait de terminer et m'a étonné par la puissance dramatique qui lui permet de tenir l'accent de Glasgow d'un bout à l'autre, comme si le maigre graisseur Ecossais traversait simplement la pièce.

J'avais apporté mes clubs de golf et lui donnai des leçons dans un champ tandis que les paysans de la Nouvelle-Angleterre nous regardaient de loin en se demandant quelle sorte de diablerie nous pratiquions car le golf était inconnu en Amérique à cette époque.

Nous nous séparâmes bons amis et cette visite fût comme une oasis au milieu de mon "pèlerinage" plutôt lugubre de conférences. ()

Dans "Rudyard Kipling, His life and Work" (édité chez Macmillan), Ch. Carrington précise que c'est pendant ce séjour de Conan Doyle que Kipling écrivit, en une seule matinée de novembre, le poème "La Loge Mère" qui met en lumière ses conceptions au sujet des problèmes raciaux. Peu après, en 1895, quand vint la neige, Kipling s'essaya sur les skis norvégiens que Conan Doyle lui avait envoyés, sans doute la première paire de skis dans le Vermont...

Plus tard, Conan Doyle a participé avec Rudyard Kipling à une tenue improvisée à Bloemfontain, pendant la guerre des Boers (1899-1902).

Dans son ouvrage "Kipling et la Franc-Maçonnerie", Harry Carr précise que Conan Doyle était alors officier dans les services de santé (engagé volontaire comme médecin, il a écrit une histoire de la guerre du Transvaal partiellement fondée sur son propre témoignage).

Il ne reste malheureusement pas de documents relatifs à cette tenue improvisée. Ceci est d'autant plus regrettable que certains des bibliographes de Kipling affirment qu'il aurait écrit un rituel pour cette Tenue quelque peu "irrégulière". Il serait en effet curieux de savoir à quoi il pouvait bien ressembler.

Peut-être y a-t-il eu d'autres réunions informelles, que l'on ne peut pas qualifier de Tenues, auxquelles assistaient des membres éminents et de qualité.

Outre Rudyard Kipling qui s'intéressait beaucoup à la guerre des Boers puisqu'il éditait un journal destiné aux soldats qui combattaient en Afrique du Sud "The Friend" ("L'Ami"), il y avait le Frère Edgar Wallace (1875-1932), correspondant de guerre du "Daily Mail".

Il y aurait eu également le jeune Winston Churchill (1874-1965), correspondant du "Morning Post". Sa présence est sujette à caution car il n'a été élevé au grade de Maître Maçon qu'en 1902, le 25 mars dans la Loge "Rosemary n° 2851" à Londres (il avait été initié dans la Loge "Studholme n° 1591 à Londres), or la guerre des Boers se termine précisément en 1902.

Par ailleurs, Conan Doyle était aussi membre de la société théosophique. Il rencontra C.W. Leadbeater (1847-1934) qui était pasteur anglican puis évêque de l'église catholique libérale et qui fut, avec Annie Besant, un des pionniers de la société théosophique. Leadbeater fut aussi un dignitaire de la Co-Masonry anglaise où Annie Besant et le courant théosophique exercèrent une influence importante.

Cette influence est particulièrement évidente dans les ouvrages de Conan Doyle sur le spiritualisme par exemple "La venue des fées" (1921), car il croyait aux fées et au monde des esprits, où ses propos coïncident avec les thèses de Leadbeater exprimées dans "Le côté occulte des choses" et "Vie cachée dans la Franc-Maçonnerie".

Kipling écrit à ce propos: "Mon père connaissait Madame Blavatsky (fondatrice de la société théosophique) et disait d'elle qu'elle était parmi les imposteurs les plus intéressants et les moins scrupuleux qu'il eût jamais rencontrés" (). Ceci explique peut-être le fait que Kipling ait eu des relations plus étroites avec Sir Henry Rider Haggard (1856-1925) qu'avec Conan Doyle.

Mais si étrange que cela puisse paraître, Doyle accordait assez bien son engagement en faveur du spiritualisme avec la Franc-Maçonnerie ().

c) Quatre ans après la publication du livre de David Stevenson sur les origines de la Franc-Maçonnerie (), on trouve enfin, sous la plume de Christopher Haffner, une analyse malheureusement sommaire de cet ouvrage. On sait que le livre de Stevenson a considérablement modifié l'histoire des origines de la Franc-Maçonnerie spéculative en Grande-Bretagne en montrant l'importance de la réforme de William Schaw et ses conséquences au XVIIème siècle en Ecosse, ce que les historiens anglais n'avaient pas aperçu. Ils en sont évidemment quelque peu froissés et manquent sans doute encore d'objectivité en la matière.

d) Une notice nécrologique et biobibliographique nous retrace la vie et l'oeuvre d' Elie Crowley, personnage important dans le domaine de la recherche maçonnique et plus spécialement de la "Fringe Masonry", cette maçonnerie non-conformiste plus ou moins occultiste, qui est encore très florissante en Grande-Bretagne quoique nos Frères anglais restent très discrets sur ce sujet.

Histoire illustrée de la Franc-Maçonnerie éditée par John Hamill et Robert Gilbert

Ce livre fait partie de la grande entreprise de clarification et de communication dont John Hamill a été chargé par le Grand Maître de la G.L.U.D.A., le duc de Kent. A la suite de "Free-Masonry - A celebration of the craft", ils donnent ici un ouvrage au format plus réduit, très vivant et bien fait que nous étudierons en détail.

The Philaletes

Alors que l'antimaçonnisme américain avait pratiquement disparu depuis un siècle, on remarque aujourd'hui une résurgence de ce phénomène. Celui-ci prend des formes diverses:

Comme en Angleterre, ce nouvel antimaçonnisme a d'abord une origine et un fondement religieux ce qui est tout à fait nouveau et inédit aux Etats-Unis. On sait qu'à partir de 1984, en Angleterre, il y a eu deux grandes attaques religieuses contre la Maçonnerie qui venaient d'une part des Méthodistes (représentant une des branches du fondamentalisme protestant), et d'autre part de l'Eglise d'Angleterre elle-même.

Aux Etats-Unis, c'est aussi une frange marginale et non-conformiste du protestantisme qui se manifeste. Une convention baptiste des états du Sud (les églises baptistes sont congrégationalistes, c'est-à-dire décentralisées et autonomes), réunie fin 1992, a édicté des recommandations similaires à celles adoptées par la convention méthodiste anglaise de 1984. Elle conseille vivement à ses ministres et à ses fidèles d'être d'une grande prudence vis-à-vis de la Maçonnerie et pour tout dire de ne pas y appartenir du tout.

L'antimaçonnisme américain se manifeste aussi sous d'autres formes et de manière sans doute plus insidieuse.

Par exemple, nous avons déjà remarqué que les G.L. d'états connaissent depuis une dizaine d'années une certaine désaffection. Ceci est concomitant aux critiques relatives à la division de la Maçonnerie américaine en G.L. blanches dites caucasiennes et G.L. noires de Prince Hall.

Même si cet état de fait est principalement dû à des raisons administratives et non raciales, les G.L. caucasiennes ont réagi à cette situation qui peut paraître scandaleuse. Depuis 1992, elles reconnaissent officiellement les G.L. de Prince Hall et admettent l'intervisite.

Un autre événement est lui aussi révélateur.

Le 22 octobre 1992, le conseil de district de Columbia (il s'agit d'un organisme maçonnique) a proposé le démontage d'une statue représentant Albert Pike sise dans le dit district. Or, Albert Pike est un des personnages les plus importants de l'histoire de la Maçonnerie américaine. Grand commandeur du Suprême Conseil de la juridiction sud des Etats-Unis pendant près de quarante ans, il a réécrit la totalité des rituels du R.E.A.A. en s'inspirant largement d'Eliphas Lévi.

Le conseil préconise l'enlèvement de ce monument parce qu'il s'appelle Albert Pike Ku Klux Klan memorial statue. En effet la statue a été érigée en 1898 avec des fonds provenant du Ku Klux Klan et ce patronage apparaît aujourd'hui quelque peu gênant...

La requête a été présentée à la Présidence des Etats-Unis qui a répondu: Le congrès des Etats-Unis en date du 4 et 5 avril 1898 a autorisé une organisation privée (remarquez le délicat euphémisme!) à mettre en place une statue d'Albert Pike. L'information selon laquelle Albert Pike aurait été membre du Ku Klux Klan est sans fondement et aucune preuve n'a jamais été apportée. C'était un Franc-Maçon des Etats du Sud de la fédération, un distingué citoyen des Etats-Unis, un poète accompli, un homme de loi, un homme d'état et un courageux soldat. En conséquence la statue d'Albert Pike restera en place.

Si la G.L. d'état de Columbia n'a pu qu'entériner cette décision, elle a tout de même sollicité l'avis du président de la Philaxis Society qui, au nom de la Maçonnerie noire américaine, a admis l'argument et le maintien en place de la statue d'Albert Pike le considérant non comme un membre du Ku Klux Klan mais comme un éminent Maçon faisant honneur aux Etats-Unis.

En bref

  • Sous l'égide de l'Université de Bruxelles, un colloque international s'est tenu les 18 et 19 mai 1993 sur le thème: Les courants antimaçonniques, hier et aujourd'hui. Ces courants sont examinés à travers divers pays: la France par Jacques Lemaire, les Etats-Unis par Michel Brodsky, la Russie, l'Espagne etc...
  • La traduction française de l'ouvrage de David Stevenson est parue aux éditions Télétès sous le titre: Les origines de la franc-Maçonnerie. Le siècle de l'Ecosse. 1590-1710. Cette publication fait l'objet d'un compte-rendu dans Renaissance Traditionnelle .
  • Renaissance Traditionnelle, n° 91-92, juillet-octobre 1992, p.233-243 et n° 93, janvier 1993, p.31-41. Première traduction commentée des Inconvenances maçonniques selon Herbert Inmann par Gérard Géfen. Les Masonic don't sont des textes courts mais denses qui permettent de comprendre la vie quotidienne de la Maçonnerie anglaise et, par comparaison, de réfléchir sur la Maçonnerie française.

Masonic square Vol. 21, n°2, juin 1993, p. 78-80

Deux nouvelles nominations au sein de la Grande Loge Unie d'Angleterre. La première est celle de Norman Grimes, assistant au Grand Secrétaire pour Londres et "l'Outre-Mer", qui remplace Peter Waight. La deuxième est celle de Nick Seabright, assistant au Grand Secrétaire chargé de l'instruction et de l'éducation: c'est un nouveau poste.

Ces nominations traduisent le souci de la G.L.U.A. de préparer l'entrée de la Maçonnerie anglaise dans le XXIème siècle et d'en faire une organisation plus ouverte. Dans ce but, il est essentiel que les Frères soient bien formés et connaissent mieux les enseignements maçonniques proprement dits. Ils sont également invités à réfléchir à leur engagement maçonnique et à la place de la Maçonnerie dans la société.

Parallèlement, les responsables de la G.L. s'intéressent au sort des loges en difficulté et proposent des méthodes modernes pour améliorer leur situation. Ils se veulent aussi rassurants quant à un éventuel déclin de la Maçonnerie à Londres.

Voici autant de signes de la grande entreprise de clarification et de communication que mène la G.L. pour répondre aux attaques dont elle a été l'objet à partir de 1984. Elle veut offrir un visage plus ouvert (), s'intéresser aux problèmes contemporains et montrer qu'elle est bien vivante et intégrée à la société britannique.

Masonic square Vol. 21, n°3, septembre 1993, p. 166

Nous apprenons, au chapitre des nouvelles internationales, que peu après la célébration du 180ème anniversaire de la Franc-Maçonnerie grecque à Athènes par la Grande Loge de Grèce, la G.L.U.A. lui a retiré la reconnaissance qu'elle lui accordait.

Son attitude est légèrement différente envers le Grand Orient d'Italie puisque la reconnaissance est seulement suspendue.

Quoiqu'il en soit, et jusqu'à nouvel ordre, l'inter-visite est interdite dans les deux cas.

Dans un tout autre domaine, la plus ancienne et la plus célèbre loge de recherche anglaise Quatuor Coronati n°2076 répondra désormais aux questions des lecteurs de M.S. dans une rubrique intitulée "Quatuor Coronati Digest" reprenant ainsi une habitude ancienne.

Les problèmes abordés peuvent concerner tous les aspects de la Maçonnerie et les réponses se veulent directes et pratiques.

Dans ce numéro (p. 148-149) on évoque le cas du sinistre William Dodd (1729-1777) et le n°105 des A.Q.C. à paraître.

Le 3 juin 1993, cette même loge des Quatre Couronnés, The world's premier Lodge for masonic resarch, s'est réunie pour la 6ème fois seulement de son histoire, c'est-à-dire depuis 106 ans, en dehors de Londres, à Peterborough dans le Lincolnshire, sous la présidence de Richard Sandbach.

Lors de cette tenue, le frère James W. Daniel a présenté une conférence sur les grades "à côté du Métier", The extra-craft degrees, de 1843 à 1901.

Celui qui prendrait l'article II de l'acte d'Union de 1813 à la lettre, selon lequel la "Maçonnerie consiste en 3 grades et pas plus", sera ici quelque peu surpris et découvrira qu'il existe en Angleterre quelques 125 grades ou side degrees répartis dans divers ordres (). Si, sous la Grande maîtrise du duc de Sussex (1813-1843), ces grades furent mis sous le boisseau, ils reprirent vie avec son successeur le comte de Zetland (1844-1870) et furent réunis en la personne du prince de Galles (futur Edouard VII en 1901). Celui-ci fut en même temps, grand Maître de la G.L.U.A., des chevaliers du Temple (les Knights Templars) et de la Marque, qui elle-même abritait l'Ordre de la Croix Rouge de Constantin.

Rapport d'activité de l'ordre Maçonnique et Militaire de la Croix Rouge de Constantin 1991 et 1992

L'ordre Maçonnique et Militaire de la Croix Rouge de Constantin vient justement de publier son Rapport d'activité pour les années 1991 et 1992.

Cet ordre existe, sous sa forme actuelle, depuis 1865. Il est dirigé par un grand conclave impérial, Grand Council, qui reconnait 175 conclaves répandus dans le monde entier.

On trouve, dans ce rapport, les comptes-rendus des 10è et 11è conclaves généraux qui se sont tenus les 15 janvier 1991 et 21 janvier 1992 au Mark Mason's Hall à Londres. Quatre-vingt et quatre-vingt-quinze chevaliers étaient respectivement présents. On donne également, répartis en 9 conclaves, le nom de quelques 310 membres de l'Ordre dont certains sont aussi des membres éminents de la G.L.U.A.

Dictionnaire thématique illustré de la Franc-Maçonnerie par Jean Lhomme, Edouard Maisondieu et Jacob Thomaso aux éditions du Rocher

Voici un très bon ouvrage, rédigé par des Frères formés à l'école authentique de l'histoire maçonnique, comme disent nos Frères anglais, c'est-à-dire l'école fondée sur la recherche documentaire et l'exploitation des sources dont le principe consiste pour l'essentiel à savoir analyser les documents, à les confronter et à les replacer dans leur contexte historique sans tomber dans un rationalisme réducteur qui refuse d'envisager toute notion de tradition spirituelle.

Ce livre est une excellente synthèse des recherches les plus récentes et se présente sous la forme d'une encyclopédie abordant les grands thèmes, les symboles et l'histoire de la Franc-Maçonnerie, comme les Hauts Grades, les Pierres, le Mot du Maçon, l'Etoile Flamboyante et la Lettre G, la Chevalerie, l'Arc Royal, les Olds Charges, les Landmarks, la Marque, etc...

Il est doté d'une très belle iconographie.